Le catalogue raisonné de Patrick Moya

C’est un magnifique document réalisé par les éditons artstoarts sur 30 ans de travail de Patrick Moya. Ces deux volumes sortis des presses de l’imprimerie Deux-Ponts, avec des reproductions en couleur de grande qualité, sont des outils incontournables pour les galeries qui suivent Moya et une œuvre de plus pour les murs des collectionneurs qui l’aiment et le suivent.

La galerie Ferrero a fêté l’événement le 16 juin 2011 avec une jolie brève exposition et Moya dédicaçait, dessin à l’appui, les livres que de très nombreux acheteurs lui présentaient.

La soirée continuait Castel Plage qui s’est octroyé le nom de « plage des artistes » et là les choses furent moins éblouissantes. Malgré un matériel d’enfer pour projeter les images de la fameuse Ile Moya les visiteurs amis, arrivés vers 21heures comme le stipulait le carton, se trouvèrent devant un buffet quasiment vide et un gobelet en plastique à demi plein. Pour le réapprovisionner on vous envoyait assez vertement vers la caisse enregistreuse. Le sponsor, s’il était là, a dû regretter son investissement ! Et cerise sur le gâteau (mais sans pâtisserie) lorsque j’ai tendu la main vers un plateau de vagues barquettes brunâtres, le serveur, très stylé (comme le reste du personnel d’ailleurs) m’a dit « casse-toi » en retirant son plateau !

Comme lors de la soirée Botox(s) où là, il n’y avait rien pour accompagner le verre de vin, je me suis demandée, l’autre soir, si la plage des artistes ne devait pas être rebaptisée la plage des gogos.



Par ailleurs, Moya n’aurait sans doute pas participé à l’ACCA (L’art contemporain et la Côte d’Azur) sans l’esprit libre et frondeur de Frédéric Ballester qui lui réserve une présentation muséale à la Malmaison le 26 juin à Cannes.

Ne faudrait-il pas d’autres esprits libres pour rendre hommage aux absents ? Quelques-uns me viennent en tête : Lanneau, Pedinielli,Thupinier et bien d’autres que j’oublie sur l’instant (qu’ils me pardonnent)!